Un bodhisattva est un sage bouddhiste ayant franchi tous les degrés de la perfection sauf le dernier qui fera de lui un bouddha.
Il fait partie des quatre grands bodhisattvas les plus vénérés en Chine. Son vœu est de devenir bouddha une fois les enfers complètement vides. En effet, il se charge de sauver tous les êtres vivant dans la souffrance.
Le bodhisattva Kshitigarbha n’était pas particulièrement populaire en Inde. C’est seulement lorsque le bouddhisme s’est diffusé en Chine, que son culte s’est développé. À cause de son rôle pour secourir les morts dans le monde des enfers, puisque les chinois étaient particulièrement préoccupés du sort de leurs ancêtres.
Il est considéré comme un grand modèle. Puisque c’est pour sauver sa mère des souffrances infernales qu’il a prononcé le vœu de ne pas devenir bouddha tant que l’enfer ne sera pas vide.
Kshitigarbha est en général représenté en habit monastique. Il porte une couronne ornée des cinq bouddhas de sagesse caractéristique du clergé de haut rang. De plus, elle peut être aussi remplacée par un chapeau de fonctionnaire impérial en Chine ou tête nue au Japon. Il tient dans sa main droite la perle cintanami qui exauce les voeux.
En Chine, les personnes gravement malades sont invitées à lire son soutra et à prier ce bodhisattva afin de les aider à se rétablir. Il existe de nombreuses légendes tirées de son soutra. En effet, le bouddha Shakyamuni dit que celui qui récite le nom de Kṣitigarbha mille fois par jour pendant mille jours sera protégé des accidents et des maladies pendant toute sa vie par des êtres divins envoyés par le bodhisattva.
Dans certains temples, des photos des personnes décédées ou des tablettes portant des noms des défunts sont placées autour de son portrait ou de sa statue afin qu’il les sauve. Au Japon, les femmes ayant fait une fausse couche ou avorté sollicitent son aide. On le place aux carrefours et aux cimetières pour qu’il libère les esprits errants.
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